Tu n'es pas béquille, ni un médicament, tu mérites d'être aimé sans condition, pour toi seul et non pour tes vertus curatives. Et je sais que...je ne t'aime pas comme il faut. En tout cas, pas encore.
L'aboutissement d'un deuil normal n'est en aucune façon l'oubli du disparu, mais l'aptitude à le situer à sa juste place dans une histoire achevée, l'aptitude à réinvestir pleinement les activités vivantes, les projets et les désirs qui donnent de la valeur à l'existence.
La vie n'avait épargné personne à cette table (...). Et pourtant, chacun faisait en sorte de rebondir, de vivre avec, de se contenter de petits moments heureux; un mélange d'instinct de survie et de fatalité. Ils m'avaient accueillie avec mes casseroles, et continuaient à le faire. J'étais parmi eux et j'étais bien.
La vie avait mis sur ma route un homme qui n'était pas travaillé par la paternité
et la transmission de son patrimoine génétique. J'avais tout ce qu'il me fallait.
Pourtant, je réalisai que je préférais la compagnie de personnes cabossées par la
vie - ça me remuait, ça me donnait un coup de fouet.
Ce site a été conçu avec Jimdo. Inscrivez-vous gratuitement sur https://fr.jimdo.com