Nos séparations

Fritz et Alice forment le couple le plus improbable qui soit : lui est fils de hippies soixante huitards restés fidèles à leurs engagements de jeunesse, elle, est un pur produit de la bourgeoisie catholique. Fatalement,  ces deux là vont se rencontrer, s'aimer, se détester, se déchirer, se retrouver.

Naturellement ils auront des enfants, mais pas ensemble.

Plus étonnant, les beaux-parents que tout oppose vont finir par se rencontrer et se trouver mutuellement formidables.

La cyclothymie des mouvements passionnels.

 Se détacher sans se sentir abandonné Une rupture amoureuse, un déménagement, un licenciement, une simple absence ou un retard nous plongent dans une profonde détresse. Nous nous sentons seuls et, parfois sans raison apparente, abandonnés. D'où vient ce sentiment ? Les expériences de séparation anciennes lorsqu'elles ont été mal vécues rendent complexes et douloureuses les étapes importantes ou plus anodines du présent. Face aux changements de vie, la peur de l'abandon réactive les sentiments d'injustice, de deuil et de solitude irrémédiable. Mettre en lumière les manques ou les trop-pleins de notre histoire personnelle nous permet de comprendre nos dépendances affectives et les liens toxiques qu'elles génèrent. La rupture nous dit l'auteur, c'est aussi avancer vers l'autonomie, faire le premier pas vers l'indépendance.

"Je pense à Iris qui fut importante tout de même, à Emilie aussi à Céline bien sûr, et puis d'autres prénoms, mais c'est Alice, toujours Alice qui est là, immuable, avec encore des rires au dessus de nos têtes, comme si le premier amour était une condamnation à perpétuité".