Les Rivières Pourpres

J C GRANGE. Le même jour, à 300 kms de distance, 2 flics se voient confier 2 affaires sans rapport apparent. Pierre Niémans, commissaire expérimenté se rend à Guernon, petite ville de l'Isère réputée pour son université, sur les lieux d'un meurtre avec mutilation. Karim Abdouf, jeune inspecteur au passé de voyou, enquête à Sazac sur la profanation de la sépulture d'un enfant disparu une quinzaine d'années plus tôt. Au cours de leurs investigations et alors que les cadavres se succèdent et que les révélations terrifiantes se multiplient, les chemins des 2 policiers vont se croiser. En unissant leurs forces ils vont percer le secret du complot des rivières pourpres. Ces rivières désignent le sang des habitants de Guernon : les veines des enfants de la vallée. Les Caillois et les Sertys maîtrisent de père en fils la manipulation génétique par l'inversion des bébés. Ils voulaient régénérer le sang des professeurs (cette communauté intellectuelle à force d'isolement a provoqué un appauvrissement génétique) mais aussi créer des êtres parfaits (eugénisme). Les mutilations des victimes répondaient à une valeur symbolique, elle vise à anéantir l'identité biologique des victimes. En 1972, les Herault arrivent au CHRU maternié de Guernon. Mme accouche de jumelle. Sertys en échange une seule. Mais en grandissant les filles se ressemblent. L'enfant du couple des montaganrds est alors en danger car il faut effacer les traces. La maman simule alors le décès de sa fille afin que les "diables" disparaissent. Par la suite, les 2 soeurs vivaient une seule existence à l'insu de tous : la même vie à tour de rôle. Mais la fille qui n'a pas été échangée (Judith) est la véritable tortionnaire du duo et ensemble elles finissent par se venger des diables. Les balles se croisèrent et Niémans, Judith et Fanny moururent.

Bien mieux en livre que l'adaptation cinématographique.