Yeux jaunes des crocodiles

Katherine Pancol nous raconte dans ce roman une histoire de femmes.

Iris, la quarantaine, belle, riche et élégante parisienne, autrefois avait lancé toutes les modes, accumulé tous les diplômes, séduit tous les hommes. Iris ne vivait pas, Iris ne respirait pas, Iris régnait. Aujourd'hui, malgré tous ces atouts et la vie bourgeoise qu'elle mène, elle s'ennuie et rêve de devenir une autre.
Au cours d'un dîner, elle fait la connaissance d'un éditeur, et prétend être en train d'écrire un livre sur le Moyen-Age…
A l'inverse d'Iris, Joséphine, sa soeur, bien que beaucoup moins belle, effacée par manque de confiance en elle, est une historienne, chercheuse brillante du CNRS, spécialisée dans le domaine des femmes au XII° siècle. Mère de deux enfants, un jour, elle craque. Elle ne supporte plus son mari – chômeur oisif, attentiste, et amant de Mylène, la coiffeuse du quartier, et donc lasse d'attendre, elle le met à la porte du domicile conjugal et décide de se battre pour faire vivre sa famille.
Elle enchaîne petits boulots sur petits boulots. En plus de son travail de chercheur, elle s'investit dans des traductions que lui fournit son beau-frère et, surtout, elle accepte de servir de prête plume à sa soeur Iris, qui, ayant annoncé au beau monde l'écriture d'un livre ne se sent plus de faire marche arrière. Joséphine, au grand coeur, habituée depuis qu'elles sont enfants qu'Iris la domine, accepte de lui rendre ce service.
Cette situation va les conduire, chacune leur tour, sur des chemins inconnus jusqu'alors.
La reconnaissance, tant espérée, pour l'une, et la réussite financière et sentimentale pour l'autre. Plusieurs générations se croisent. Toutes ont le même objectif : combler leurs désirs et trouver la plénitude, l'amour, tout en restant fidèles à leurs propres valeurs.

J'ai adoré.